𝐏𝐨𝐮𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐜𝐚𝐝𝐞́𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐒𝐓𝐄𝐌 ? 𝐐𝐮'𝐞𝐬𝐭-𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚 𝐦𝐨𝐭𝐢𝐯𝐞́ 𝐚̀ 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐬𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐚𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐞 𝐝𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 ?
Je suis 𝐃𝐫. 𝐂𝐥𝐨𝐭𝐢𝐥𝐝𝐞 𝐃𝐉𝐔𝐈𝐊𝐄𝐌, 𝐂𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐝𝐨𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐧𝐢𝐭𝐨𝐛𝐚 – 𝐂𝐀𝐍𝐀𝐃𝐀.
Mon parcours académique et professionnel est plutôt un cheminement très fluide. J’ai suivi une trajectoire éducative standard, commençant par mes études primaires et secondaires dans mon 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐚𝐥, 𝐁𝐚𝐛𝐞́𝐭𝐞́, 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐞́ 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐨𝐮𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐦𝐞𝐫𝐨𝐮𝐧. Ensuite, j’ai poursuivi mes études à l’Université de Douala, où j’ai choisi la filière des 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́𝐞𝐬. Par la suite, j’ai eu l’opportunité de réaliser une 𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐨𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐭 𝐞𝐧 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐀𝐳𝐮𝐫, 𝐞𝐧 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞. Actuellement, je travaille en tant que 𝐩𝐨𝐬𝐭-𝐝𝐨𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐧𝐢𝐭𝐨𝐛𝐚, 𝐚𝐮 𝐂𝐚𝐧𝐚𝐝𝐚.
En ce qui concerne ma motivation à poursuivre une carrière dans ce domaine, je ne saurais identifier un élément particulier, mais plutôt un 𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣’𝐚𝐢 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢 𝐞𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬. De plus, j’ai été grandement encouragée par mon professeur de mathématiques, monsieur Nonga Jean-Paul.
𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐜𝐞́𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐨𝐮 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐞𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐚𝐜𝐭𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 ?𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐞 𝐝𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 ?
Dès le début, je dois dire que tout ce que j’ai entrepris m’a 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞́. Cependant, lorsque j’ai commencé à m’immerger dans le domaine des mathématiques, en particulier pendant mes années de licence, j’étais encore ignorante de nombreuses applications mathématiques. Au fil du temps, notamment pendant mon master et encore plus lors de ma thèse, j’ai eu l’occasion d’approfondir mes connaissances, ce qui a rendu les choses beaucoup plus 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐫𝐞̀𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬.
En ce qui concerne mes projets de recherche passionnants, je souhaite mettre en avant les méthodes que j’ai développées au cours de ma thèse pour 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐨̂𝐥𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐥𝐚𝐝𝐢𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐧𝐞𝐬. J’ai utilisé des prédateurs pour cibler les parasites, ce qui a permis de réduire les infections fongiques dans les plantations et d’augmenter les rendements.
𝐐𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐬 𝐚𝐮𝐱𝐪𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐳 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭𝐞́𝐞 𝐞𝐧 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐒𝐓𝐄𝐌 ? 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐮𝐫𝐦𝐨𝐧𝐭𝐞́𝐬 ?
Le plus grand défi que j’ai rencontré était 𝐝’𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐞̀𝐫𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐞𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐬𝐮𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐦𝐞𝐬 𝐞́𝐭𝐮𝐝𝐞𝐬. J’ai accouché ma fille en classe de première, et jongler entre veiller sur ma fille la nuit tout en étudiant les mathématiques ou en travaillant sur mes exercices au tableau était mon principal défi. Heureusement, ma famille, en particulier ma mère et mes frères et sœurs, croyait en moi et 𝐦’𝐞𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐠𝐞𝐚𝐢𝐭 𝐚̀ 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐦𝐚 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧, même si leurs propres intérêts n’étaient pas nécessairement dans le domaine des mathématiques.
Bien que j’aie pu faire face à quelques 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐬𝐨𝐛𝐥𝐢𝐠𝐞𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐞𝐧 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐠𝐞𝐧𝐫𝐞, ces remarques n’ont pas eu d’impact significatif sur ma 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. En fin de compte, le défi le plus important était ma propre vie, et je n’ai pas rencontré d’obstacles majeurs venant des autres.
𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐨𝐲𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐥'𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐓𝐄𝐌 ? 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐯𝐨𝐬 𝐩𝐫𝐞́𝐝𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞? 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐞𝐯𝐞́𝐬 ?
Malgré les avancées des nouvelles technologies telles que la Big Data et l’intelligence artificielle, je considère que 𝐥’𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞, en combinant les STEM (Science, Technologie, Ingénierie, Mathématiques), conserve une grande importance. Bien que l’agriculture intègre des aspects liés à la collecte et à l’analyse de données ainsi qu’à l’intelligence artificielle, il est crucial de noter que 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞 𝐬𝐩𝐞́𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐦𝐞𝐫𝐨𝐮𝐧, 𝐢𝐥 𝐬𝐮𝐛𝐬𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐮𝐧 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐢𝐧 𝐞𝐧 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬.
Récemment, j’ai lancé un projet portant sur l’évolution de la production de maïs au Cameroun, mais la collecte de données s’est avérée être un défi, car les informations disponibles sont fragmentaires. Par conséquent, je recommande à quiconque évolue dans un environnement donné de s’immerger dans ce contexte et de comprendre ses spécificités. 𝐋𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞́𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐫𝐞̀𝐭𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐨𝐢, 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐟𝐢 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐢𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐧𝐭𝐞, 𝐚𝐝𝐚𝐩𝐭𝐞́𝐞 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐞𝐱𝐩𝐞𝐫𝐭𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐒𝐓𝐄𝐌 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢.
𝐐𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫𝐢𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚̀ 𝐮𝐧𝐞 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐬𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐚𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐒𝐓𝐄𝐌 ?
Avec l’expérience que j’ai accumulée, je réalise de plus en plus que donner des conseils est un exercice complexe, parfois même assez théorique. En effet, les conseils que nous prodiguons sont souvent basés sur notre propre expérience, ce qui signifie que pour que ce qui a fonctionné pour moi fonctionne pour une autre personne, cette personne devrait être semblable à moi, ce qui n’est pas réaliste. Ainsi, mon conseil aujourd’hui, si on peut le qualifier ainsi, est de suggérer à une jeune fille de 𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞, 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐧𝐢𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐚𝐬𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐬𝐞𝐬 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬. Il est essentiel d’éviter d’agir par simple conformisme.
De plus, je conseillerais fortement de ne pas précipiter les choses, de ne pas sauter d’étapes importantes, et de poursuivre l’apprentissage pour soi-même plutôt que pour impressionner les autres. 𝐋’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐭𝐚𝐛𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝’𝐮𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐧 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐢 𝐧𝐞 𝐬𝐚𝐮𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐦𝐞́𝐞.
Enfin, je tiens à rappeler à toutes les jeunes filles qu’elles ne devraient pas penser qu’elles doivent choisir entre différentes voies de vie. Il est 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐬𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐯𝐢𝐞 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐝’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐚𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞. Le tout est d’investir du temps et de l’effort dans ce qui compte vraiment pour elles, car 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐛𝐥𝐞.
Posted by Dr. Pulchérie Matsodoum Nguemté
Founder of She STEMin Africa
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