Maternité et science en Afrique : le combat invisible des femmes scientifiques

Introduction

Dans les laboratoires et les amphithéâtres du continent africain, des femmes changent la face de la science.
Elles inventent, enseignent, innovent.
Mais derrière les blouses blanches et les publications, se cache une vérité rarement dite : la maternité est encore un combat silencieux pour nombre d’entre elles.

Le rêve scientifique… et le prix à payer

Elles ont poursuivi leurs études malgré tout : les nuits blanches, la fatigue, le manque de moyens.
Mais beaucoup racontent qu’à partir du moment où elles sont devenues mères, leur carrière a cessé de suivre le même rythme que celle de leurs collègues masculins.

Certaines ont dû cacher leur grossesse pour ne pas perdre une bourse.
D’autres ont repris le travail quelques jours après un accouchement, faute de congé prévu pour elles.
D’autres encore se sont vu retirer un projet ou un poste parce qu’on estimait qu’elles “ne pourraient plus suivre”.

La maternité, dans leur récit, n’est pas un choix contre la science —
c’est la science qui, trop souvent, oublie la maternité.

Le poids du silence

Les femmes scientifiques africaines parlent rarement de cette tension entre la chercheuse et la mère.
Pas parce qu’elles en ont honte, mais parce que dans beaucoup d’institutions, ce sujet reste tabou.

La norme implicite reste celle du chercheur toujours disponible : pas d’enfant malade, pas d’imprévu, pas de priorité familiale.
Et quand une femme s’écarte de ce modèle, elle se retrouve isolée.

Certaines racontent des regards méfiants lorsqu’elles reviennent d’un congé.
D’autres décrivent la culpabilité de devoir choisir entre assister à une conférence internationale ou rester auprès d’un nouveau-né.
Toutes évoquent le manque de compréhension d’un système encore rigide, construit sur une vision masculine du parcours scientifique.

Une charge invisible mais constante

Au-delà des institutions, il y a le quotidien.
Les nuits écourtées, les trajets vers la crèche, les heures perdues dans les embouteillages avant d’arriver au labo.
Les devoirs des enfants, les repas, les rapports à rendre, les expériences à finaliser.

Ce que ces femmes portent, c’est une double journée : celle du travail intellectuel et celle de la maternité.
Et souvent, elles n’ont aucune structure de soutien : ni crèche universitaire, ni flexibilité horaire, ni programme de retour à la recherche après un congé.

Le résultat ?
Beaucoup se sentent contraintes de ralentir, de mettre leurs ambitions “en pause”, parfois de quitter la recherche.
Une perte immense, pour elles… et pour la science africaine.

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Elles ne demandent pas des privilèges. Elles demandent de la justice.

Dans leurs témoignages, ces femmes ne réclament ni compassion, ni héroïsme.
Elles demandent simplement que la maternité soit reconnue comme une étape normale de la vie, et non comme une faille dans le parcours professionnel.

Elles proposent des solutions concrètes :

  • Prolonger automatiquement les contrats et bourses après un congé maternité.

  • Créer des crèches universitaires accessibles.

  • Instaurer des horaires flexibles et du télétravail partiel.

  • Lancer des programmes de “retour à la recherche” après interruption.

  • Intégrer la parentalité dans les critères d’évaluation des carrières.

Ce ne sont pas des revendications, mais des conditions de survie pour des talents essentiels à l’avenir scientifique du continent.

Vers une science africaine qui inclut la vie

La maternité ne rend pas les femmes moins performantes. Elle les rend plus patientes, plus résilientes, plus organisées.
Mais pour que ces qualités se déploient, encore faut-il que le système le permette.

Il est temps que les universités, les bailleurs, les gouvernements africains comprennent que protéger les mères scientifiques, c’est investir dans l’avenir de la recherche.

Parce qu’à chaque fois qu’une femme quitte la science faute de soutien, c’est une découverte, une innovation, une idée qui disparaît.

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En conclusion

La maternité n’est pas une parenthèse, c’est une continuité.
Et une société qui ne sait pas la reconnaître dans la recherche se prive de la moitié de son intelligence collective.

Ces femmes n’ont pas besoin qu’on les félicite.
Elles ont besoin qu’on agisse.

💡 Une science qui exclut la vie n’a pas d’avenir.
Une science qui accueille la maternité, elle, peut changer le monde.

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